30 critères SEO pour le référencement Google

30 critères SEO pour le référencement sur les moteurs de recherche

Le référencement d’un site internet répond à un certain nombre de critères SEO, permettant d’obtenir un bon classement, un bon positionnement sur les pages de résultats des moteurs de recherche comme Google. la liste de ces signaux est longue et inclut des critères SEO propre à la page, au site et à la popularité du site sur le web. Je vous propose ici une liste des critères prioritaires qui vous aidera à travailler le la bonne manière votre référencement naturel

Critères de référencement on page

Présence, qualité longueur des métadonnées title

La balise title est certainement l’un des éléments les plus importants d’un page web. Cette métadonnée doit comporter le mot clé principal de la requête cible et correspondre aux critères fixés par Google, soit 60 caractères et 600 pixels maximum.

Présence, qualité longueur des métadonnées de description

La balise description d’une page web est souvent oubliée, à tort, par les créateurs de site internet. Il s’agit en effet d’une métadonnée largement utilisée par les moteurs de recherche. Elle permet non seulement de renseigner sur le contenu de la page, mais également, si elle est bien optimisée, d’améliorer son référencement. Elle ne devrait toutefois pas dépasser les 985 px et 155 caractères.

Forme de l’URL

L’URL de la page ne doit pas contenir de paramètres identifiables et doit être lisible par un être humain. Le site internet doit donc bénéficier d’un système de réécriture d’URL afin de ne pas présenter d’adresse de type mon-site.com?id=58764&user=569. Officiellement, une URL ne devrait pas dépasser 1000 caractères, mais les adresses à rallonge peuvent aussi être considérées comme des tentatives de spamdexing… soyez donc vigilant 😉.

Contenu unique, pertinent sans duplicate content

Le contenu de la page doit répondre à une intention de recherche (une requête d’internaute). Si un minimum de 350 mots est officiellement requis par Google pour qu’un contenu soit indexé, de récentes études montrent que les pages ou articles de 2500 mots se positionnent généralement mieux. Le contenu doit être unique, le plus complet possible, ne pas comporter de contenu dupliqué et apporter une valeur ajoutée.

Densité lexicale

La page à référencer doit proposer un contenu unique, répondant à une intention de recherche et suffisamment long pour être indexé. Selon sa densité sémantique, elle sera jugée pertinente ou non pour les moteurs de recherche. Il y a quelques années, le calcul de référence pour la densité sémantique était le TF-IDF, mais on lui préfère désormais la notion de « densité lexicale ». On parle aujourd’hui de corpus ou de « metamot » (concept introduit notamment par Christian Meline).

Présence et qualité de la balise H1

La balise H1 correspond au titre principal du document, elle devrait inclure l’expression de recherche sans être toutefois suroptimisée.

Structure du contenu Hn

Les moteurs de recherche tels que Google imposent une structure de contenu articulée à l’aide de titres de niveau 2, 3 et n (les balises H2, H3, Hn). Point important, selon les bonnes pratiques de structuration du contenu et de référencement, les sauts de niveaux de titre sont à bannir dans la hiérarchie ascendante. Les sauts de titres h2 vers h4 sont donc par exemple à bannir. Les titres de la page devraient également comporter un certain nombre de mots clés primaires et secondaires.

Récurrence du mot clé dans la page

Le nombre d’occurrences du mot clé principal dans la page figure parmi les critères les plus importants du référencement naturel. Mais attention, si des méthodes de calcul telles que le TF-IDF sont souvent employées pour évaluer le meilleur nombre d’occurrences pour un contenu donné, on compte trop souvent des pratiques s’apparentant au bourrage de mots clés, délétères autant pour le lecteur que pour le moteur de recherche.

Présence de liens externes pointant vers des contenus pertinents

Le contenu web doit donner des gages de qualité et d’exhaustivité, il doit comporter un certain nombre de liens externes ou, à défaut, contribuer au maillage interne du site web. Les liens externes ne doivent toutefois pas être en trop grand nombre sous peine de faire passer la page pour une « ferme de liens ».

Attributs alt des images (texte alternatif)

Bien que la présence et l’optimisation des attributs alt des images ne soient pas considérées comme un critère majeur de positionnement, il est évident que l’absence de contenu alternatif pour les images ou de contenu périphérique pour les vidéos impactera négativement le poids donné à la page par les moteurs de recherche. La balise alt est aussi un bon moyen d’augmenter la fréquence de réponse à un mot clé dans la page, mais attention là encore à ne pas les suroptimiser ou les bourrer de mots clés.

Homogénéité thématique du site

Les contenus du site doivent porter sur des thématiques voisines les unes des autres, permettant de promouvoir des activités ou des services connexes. Hors de question de parler de l’abattage des poulets sur un site affichant une expertise dans le monde automobile !

Fréquence de mise à jour des contenus du site

La fréquence de publication sur le site semble influencer positivement la fréquence de passage du robot des moteurs de recherche (Googlebot, par exemple). Un site publiant un nombre d’articles conséquent permettra donc au robot d’explorer et d’indexer plus souvent ses contenus, ce qui facilitera le travail de référencement naturel.

Critères de référencement « in site »

On estime à plus de 200 le nombre de signaux observés par l’algorithme de Google, dont un certain nombre, liés au site internet, se positionnent en tête de cette liste. Les critères liés à la réponse serveur, aux performance ainsi qu’à la conception et l’intégration de données font partie de cette liste et sont donc à prendre particulièrement en compte.

Protocole sécurisé HTTPS (SSL)

La mise en place d’un certificat SSL devrait être envisagée dès la création du site internet. L’algorithme de Google évolue à toute vitesse, et une page en HTTP se positionnant sur une requête à forte concurrence pourrait se voir pénaliser à tout moment si elle entre en concurrence avec des sites sous protocole HTTPS.

TLD : extension du nom de domaine

Le Top Level Domain correspond à l’extension du nom de domaine. Cette extension correspond généralement au code pays du domaine, à la langue et/ou à la zone géographique d’activité du site internet. Il faudra donc veiller à ce que le choix du TLD soit réalisé en fonction de réalité du site internet. Évitez donc de choisir un nom de domaine en .ca si votre activité est située en France.

Les sites à portée internationale peuvent utiliser un nom de domaine en .com à condition que l’attribut de langue soit correctement défini sur le site pour chaque langue proposée.

Ergonomie mobile : site compatible index mobile

Google a basculé sur son index dit « mobile » depuis juillet 2019. Il est donc aujourd’hui impensable de vouloir positionner un site internet qui ne présenterait pas une ergonomie mobile satisfaisante.

L’onglet « Ergonomie mobile » de la Google Search Console est d’ailleurs là pour nous le rappeler : référencer un site internet commence par le rendre compatible avec les mobiles. On veillera ainsi à créer un site internet en utilisant les techniques dites « mobile first » afin de s’assurer sa compatibilité à  l’ensemble des supports mobiles pour décliner ensuite sont design sur les ordinateurs portable et de bureau.

Redirections des erreurs 404

Les réponses HTTP de statut 404 sont considérées comme des erreurs qu’il convient de corriger. La multiplication d’erreurs 404 sur votre site web enverra un mauvais signal à Google. S’il juge que trop d’URL n’aboutissent pas, le moteur de recherche pourra déclasser votre site web sur les pages de résultats.

Il est donc important de détecter des erreurs 404 sur le site et de les corriger en créant des redirections 301 adaptées.

Localisation et IP du serveur

L’adresse IP du serveur d’hébergement peut avoir un impact sur le positionnement du site internet. L’adresse IP du site étant directement liée à sa situation géographique, sa localisation pourra avoir un influencer un référencement local.

Enfin, la vitesse de chargement du site web est directement liée à la localisation de son serveur d’hébergement. Si la souscription à une offre CDN n’est pas envisagée, le choix d’un hébergeur local restera alors le meilleur atout de performance du site internet.

Performances du site

La performance d’un site web est souvent associée à sa vitesse de chargement. C’est vrai, mais un peu réducteur.

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La première mesure à prendre sur un site web est de mettre en place une compression de sortie (sur le site ou le serveur d’hébergement) et d’intégrer un gestionnaire de cache afin d’accroître substantiellement sa vitesse de chargement et d’optimiser les médias images ou vidéos présentés sur le site.

Mais Google a aussi défini un certain nombre de Core Web Vitals – ou signaux web essentiels – permettant d’obtenir une indication des performances d’un site ou d’une page.

Parmi les indicateurs à prendre en compte, on notera plus précisément :

  • le LCP (largest content paint), qui mesure le temps que met le site pour afficher le plus grand contenu (généralement un média)
  • le FID (first input delay), qui définit le temps de réponse du site à une interaction
  • le CLS (cumulative layout shif), qui permet d’évaluer la stabilité visuelle de la page web et dont le score ne devrait pas être supérieur à 0.1.

On pourra consulter des outils en ligne comme PageSpeed Insight ou GTMetrix pour évaluer le travail à fournir afin d’optimiser techniquement le site web.

Structure des contenus et du maillage du site

Le site internet doit proposer un maillage interne de qualité. Les contenus devraient ainsi proposer des liens internes vers des pages ou articles de même thématique ou de thématiques connexes. Aucune page orpheline ne devrait exister sur le site.

Afin d’améliorer le maillage du site, un fil d’Ariane (aussi appelé breadcrumbs) devrait être systématiquement présenté sur chaque page et article du site.

Enfin, la structure des liens du site devrait remonter jusqu’à la page d’accueil.

Présence d’un plan du site

L’intégration d’un plan du site accessible rapidement (souvent depuis le pied de page) permet d’accélérer le crawl (l’exploration) par les moteurs de recherche.

Présente d’un sitemap pour le site internet

Le sitemap est un fichier XML permettant de renseigner le moteur de recherche sur ce qu’il va trouver sur le site. Il doit être exhaustif et mis à jour à chaque création ou suppression de contenu sur le site web. Ce fichier devrait également être renseigné dans les consoles de recherche de Bing ou Google.

Présence d’un fichier robots.txt à la racine du site

Un autre fichier, robots.txt, figurant à la racine du site web donnera des autorisations ou des interdictions d’exploration des différentes zones du site aux moteurs de recherche. La dernière entrée de ce fichier est souvent consacrée au chemin vers le sitemap.xml, mais ceci a nettement moins d’importance depuis que le Search Console propose un champ destiné à renseigner la localisation du fichier sitemap.xml sur le site.

Intégration de données structurées

L’intégration de données structurées permet de faciliter l’exploration et l’indexation du site par les moteurs de recherches. Ces données prennent généralement la forme d’un balisage additionnel ou d’un script intégré au code des pages du site. Les données structurées permettent également aux moteurs comme Google d’afficher des résultats enrichis sur leurs pages de résultats de recherche.

Critères de popularité pour le référencement naturel

La popularité d’un site ou d’une page web est principalement évaluée à travers le nombre de pages ou de domaines qui pointent vers lui, mais cette évaluation tient compte de cinq critères principaux qui influenceront sensiblement la façon dont Google et se concurrents mesureront votre PageRank (ou équivalent).

Nombre et qualité de backlinks pointant vers le site

Les backlinks (ou liens entrants) d’un site internet correspondent aux liens intégrés sur des sites externes le ciblant. Ils témoignent ainsi de la notoriété ou de la popularité du contenu sur le web. Le nombre de backlinks est donc essentiel au positionnement d’une page sur les résultats de recherche.

Mais tous les liens provenant de domaines externes ne se valent pas pour autant. En fonction du domaine, du contexte du lien, du nombre de liens dans la page, de l’optimisation de son ancre, etc., les liens externes pourront être considérés comme des opportunités potentielles ou, à l’inverse, des signaux pénalisants.

Contexte du backlink

Le contexte du lien entrant correspond à la zone du site au sein de laquelle il est affiché. La zone de contenu prioritaire est bien sûr celle du contenu qui devrait, autant que possible, être un contenu de qualité, c’est à dire sémantiquement pertinent. Là encore, rien ne sert de bourrer la page de mots clés, la qualité du lien produit risquerait d’être nulle ou d’avoir un impact négatif sur le positionnement du site.

Les backlinks présents à l’échelle du site, dits « sitewide » (dans les pieds de page ou barres latérales) fonctionnent également, mais ils offrent moins de poids et sont généralement réduits à 1 par domaine par Google.

Ancre des liens et spamdexing

Le texte des liens doit décrire ce que l’internaute trouvera sur la page. L’ancre peut bien évidemment être optimisée et comprendre l’expression de recherche ciblée, mais elle ne doit surtout pas être un prétexte au bourrage de mots clés, voire, être utilisée pour intégrer des mots clés sans rapport avec le contenu cible, sous peine de voir le site sanctionné par une pénalité manuelle pour spamdexing.

Nombre de domaines référents

Contrairement aux idées reçues, il ne suffit pas de faire pointer 7000 liens d’un blog externe vers un site pour augmenter sa visibilité. Le nombre de domaines référents différents, pointant vers le site, jouera un rôle très important sur le ranking du site et/ou de la page.

Nombre de liens externes sur la page référençant votre site

L’évaluation d’un backlink présent sur un site web passe aussi par l’énumération des liens externes proposés sur la page de référence. En d’autres termes, il serait naïf d’espérer se positionner sur les moteurs de recherche simplement en s’inscrivant sur un annuaire ou une ferme de liens proposant 50, voire 100 liens externes.

Qualités des sites d’origine (score d’autorité)

Le score d’autorité d’un site internet est une valeur permettant aux moteurs de recherche d’évaluer le degré d’expertise qu’il propose sur sa thématique principale. Il intègre entre autres un indice de confiance, les signaux sociaux, le nombre de backlinks pointant vers le site, etc.

Ce score d’autorité sera ensuite utilisé pour d’ajouter du poids aux liens présents sur le site, ce que l’on appelle trivialement le « jus de lien ».

Certains outils comme SEMRush ou ahrefs proposent des fonctionnalités permettant de connaître le score d’autorité des sites. L’évaluation du score d’autorité d’un site peut donc être un élément à étudier avant de l’intégrer à une campagne de prospection.

Liens en dofollow

Il existe plusieurs types de liens sur le web. Parmi les backlinks pointant vers un site internet, on préférera les liens dits « en dofollow », c’est-à-dire non caractérisés par un attribut rel=“nofollow”. Ces liens vont en effet permettre aux moteurs de recherche de suivre les liens, et contribuer à l’établissement d’un meilleur score d’autorité à l’ensemble du site.

Attention, les attributs « ugc » ou « sponsored » décrivent quant à eux des liens sponsorisés ou générés par les utilisateurs du site. Ces backlinks transmettent moins de jus de lien que les liens intégrés au contenu éditorial de la page.

Les critères de référencement Google évoluent

Il est courant d’établir à 200 le nombre de critères de référencement Google connus et sur lequels,il nous est possible d’agir. Mais ce chiffre fait aujourd’hui débat en raison des évolutions et de la fréquence des mises à jour de l’algorithme de Google.

Pour le dire autrement, personne hormis les ingénieurs qui l’ont développé, ne sait précisément comme fonctionne l’algorithme de Google. Néanmoins, ces critères correspondent peu ou prou aux consignes de bonnes pratiques adressées par Google aux webmasters « white hats » et, s’il peut être un peu vertigineux de vouloir les suivre tous à la lettre, cette liste de 30 critères prioritaires pour le référencement pourra vous servir de guide pour amorcer un travail SEO de qualité, et vous aider à vous positionner au mieux sur la page de résultats.

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